Le Mar 20 février 2007 16:57, Nicolas Mérouze a écrit :
Les spécifications RSS 0.x et 2.0 ont été faites par des groupes
d’entreprises indépendants et ne sont pas standardisés auprès d’un
orgnanisme comme ISO ou ECMA ou autre (d’après la définition wikipédia :
Norme et standard techniques — Wikipédia).
Mouais, les arguments wikipedia tournent vite en rond.
Pour exemple Organisme de normalisation — Wikipédia me
dit que certaines normes (et standards) sont maintenus par autre chose
que
des organismes de normalisation et que le critère est alors “”“une norme
établie à la base par un organisme pour son fonctionnement interne est
employée au fur et à mesure par un nombre important d’entités extérieures
et devient alors le standard de fait dans la branche de l’industrie en
question.”“”.
RSS me semble tout à fait qualifier à ce genre de choses. D’ailleurs
Wikipedia le qualifie bien de standard dans ses pages anglaises.
La définition de l’ISO me parait plus sage : “”“Document établi par
consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des
usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats garantissant un
niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.”“”
Ce qui me semble aussi qualifier si on considère que RSS et la société
créatrices sont reconnues dans le milieu de l’aggrégation pour définir les
règles des flux (et ça me semble le cas même si ce ne sont pas les seuls).
Enfin bref, comme tu dis, on peut en discuter des heures, mais dire
qu’on
n’implémente pas RSS parce que ce n’est pas standard me semble un peu
fort.
Si tu as le W3C en tête tu as certainement une vision un peu faussée de la
normalisation. Le W3C fait les normes “en avance” pour après les voir
implémentées. C’est un cas exceptionnel dans les standards qu’on voit
autour de nous. D’ailleurs ça pose pas mal de problèmes (voire les débats
sur le décalage du W3C avec le réel, le “fork” du WhatG, le décalage entre
les spécifications et les implémentations en terme de temps et de
réalisation, etc.)
Habituellement et ailleurs c’est plutot l’inverse qui se passe : une
société fait sa tambouille (dans son coin ou en groupe avec d’autres),
puis la publie pour que tout le monde l’utilise. Si les gens l’utilise
çadevient le standard et c’est considéré comme tel. Eventuellement et
souvent, plus tard, c’est republié, enrichit ou maintenu via un organisme
dédié à ce genre de choses.
Si on ne devait retenir que les standards qui ont été créés via un
organisme de normalisation dédié à la normalisation, on en virerait peut
être la
majorité.
–
Éric Daspet
http://eric.daspet.name/